Mercredi 16 octobre 2024:
Un classique:
Hasta luego San Antonio De Los Cobres!!
On a rendez-vous à Salta avec Laure et Stéphane à notre hébergement de ce soir. Ensuite nous iront rendre les épaves…enfin les motos à Andres. Je prends donc la ruta nacional 51:
Je tombe sur ce panneau au bord de la route. J’ai le temps, je vais y jeter un œil.
C’est le site archéologique de Tastil. Il s’agit des ruines d’une ancienne ville précolombienne qui aurait été fondée par la culture inca au XVème siècle. Les ruines de Tastil sont situées à 3300 mètres d’altitude, dans la vallée de Calchaquí, dans les montagnes andines, sur le Chemin des Incas (Qhapac Ñan). Les bâtiments sont construits en pierre et comprennent des murs, des maisons, des places et des rues. Les archéologues ont également trouvé des objets tels que des poteries, des bijoux et des outils en pierre sur le site. Presqu’aussi importantes que les ruines de Quilmès, les Ruines de Tastil ont été déclarées Monument Historique National en 1997. Tastil signifie « pierre sonore », ou « pierre qui chante ». Cette ancienne ville fortifiée des Indiens Atacamas a été détruite par l’invasion de l’Empire Inca à la fin du XVème siècle, avant l’arrivée des conquistadors espagnols au XVIème siècle.
Découvertes en 1903 par le Suèdois Eric Boman et partiellement reconstruites en 1967 par l’Université nationale de La Plata, les ruines de l’ancienne ville de Tastil, appelée la Pucará (forteresse), révèlent une structure urbaine étonnamment complète. Les archéologues ont en effet dénombré 1160 enceintes de pierre, dont 440 habitations dans lesquelles vivaient plus de 2200 habitants au cours des XIVème et XVème siècles avant le siège des Incas. Outre ces habitations, ce site de 12 hectares révèle l’existence d’une place centrale, de rues, de trottoirs, d’espaces publics, de tombes, de sites de culture ou de séchage, d’enclos pour les lamas, etc… Le site est dans un excellent état de conservation.
J’emprunte le « circuito largo »:
C’est immense, je ne m’attendais pas à ça!
Un lapinou se cache sur cette photo:
Petite vue aérienne du site:
C’est reparti. Il y a toujours de superbes montagnes:
Quand j’arrive dans la vallée de Rio Toro le temps se gâte un peu mais j’évite la pluie:
Depuis San Antonio de Los Corbes je longe l’ancienne voie ferrée qui reliait le Chili:
A 30 km de Salta je suis en avance sur le planning. Une fois n’est pas coutume je prends le déjeuner:
Escalope au « Roquefort »:
On a loué un appart. Quand j’arrive Laure et Stéphane sont en bas de l’immeuble. Timing parfait!
On pose nos affaires et on part rendre le motos à Andres, tout se passe bien. Il faudra que je vérifie mais j’ai dû faire dans les 3500 km et Laure et Stéphane 4700 km en 14 jours. Andres nous ramène à notre appartement. Gracias amigo! On fête « dignement » nos retrouvailles:
Et on part becqueter en ville.
C’était pas mauvais mais on soupçonne grandement ces fruits de mer d’être des boites de conserves:
Ca commence à sentir la fin du voyage. Demain à 16H00 on prend l’avion pour Buenos Aires.
Le tracé:
Max elevation: 4126 m
La vidéo :
































Et bien … quel beau voyage et de plus est, en moto, ça donne envie, franchement.
Merci pour toutes ces photos, Relive et ces commentaires dignes d’un guide Argentin :o)
Belle vue aérienne du site Inca (top)
Une redescente des grands plateaux avec un petit pansement au cœur, tu y reviendras Jean Marc …
Oui ça sent la fin et je vous souhaite un bon retour sur Buenos Aires, j’espère que vous allez profiter un peut de cette ville aussi.
La bise d’un pays très humide
c’est encore moi 😉
Jean Marc, pourrais tu nous faire une page sur tes préparatifs (trucs à prévoir; sacs spécifiques, style ton sac d’essence d’appoint …) et les coûts d’un tel voyage?
Ca pourrait servir à un clampin comme moi de connaitre les trucs à pas louper.
Bon, et puis poids du pilote au départ, poids du pilote à l’arrivé 😉
PS: tu peux nous ramener une feuille de coca pour gouter ?
Ca faisait parti de ton sac de survie ?
Tout est bien qui finit bien! Vous aurez de bons souvenirs à nous raconter. Attention à la douane au moment de l’exportation du troupeau de lamas.
Merci beaucoup frangin pour ce beau partage, c’était magnifique, une belle équipe pour un beau périple, bravo les jeunes !
Bravo et merci beaucoup pour ce partage.
Une belle équipe et un beau périple 🥰😘