Dimanche 06 octobre 2024:
Après le petit déj on prend la direction des « Salinas Grandes » qui est (sont?) à 70 km de Susques par la RN52:
On prend un accès pour se rendre sur le site, on est obligatoirement accompagné par un guide, il nous explique plein de truc en espagnol, on comprend toujours rien, le seul truc que j’ai compris c’est « comer » (chacun ses priorités) j’en déduis que le sel est exploité pour la consommation:
Le soleil pique les yeux sur cette surface blanche, même si ça ne se voit pas de prime abord:
On prend quelques photos:
Le guide prend les choses en main:
Il sort les accessoires et c’est alors que tout bascule!
On a l’air con mais on n’a pas notre mot à dire:
Une fois terminé on repart pour Susques puis on reprend la RN40, il y a pas mal de passages de sable assez profond qui imposent la prudence, on roule entre 40 et 50 km/h mais ça n’empêche pas de faire quelques embardées:
La météo se gatte et on voit un orage à l’horizon:
Ils ont planté une piscine au milieu de nulle part, peut-être une source d’eau chaude, en tout cas ça ne doit pas être pour préparer les JO:
On a une vue sur le volcan Tuzgle, ça sent un peu le cramé, je n’ai pas un CAP de volcanologue mais il a l’air inactif:
Je n’ai pas non plus un CAP de météorologue mais il me semble qu’on va se prendre une averse de neige:
Il y a des bestioles qui ressemblent à des émeus ou des gros poulets et après recherches sont des nandous d’Amériques, je n’ai pas non plus de CAP d’ornithologue:
Au niveau des cols il n’y a pas de panneau indiquant leur nom et altitude, c’est le soir venu que l’on se rend compte que souvent ils sont à plus de 4000 m. Par contre il y a des minis décharges avec des bouteilles vides sur des tas de cailloux, ça doit être des offrandes. Des offrandes vides c’est un coup à s’attirer les foudres des divinités, en tout cas moi ça me fouterai bien les boules. A priori ça serait un col à 4492 m d’altitude:
On attaque la redescente dans un canyon:
On passe sous le viaduc ferroviaire de « La Polvorilla »:
On arrive à San Antonio de Los Cobres, qui culmine à 3754 m d’altitude. Apparemment l’orage nous a précédé, on n’a eu que quelques flocons et averses de pluie, on a eu de la chance:
Pour notre plus grand bonheur il y a un resto juste à côté, on a encore pas mangé à midi, on est en période de sèche comme dirait les haltérophiles:
Tamales en entrée pour moi, Laure et Stéphane restent sur des Empanadas:
Suivi de « Lomo a la diabla con papas andinas » qui se traduit par « steak du diable sur son lit de patates andines », c’était excellent:
Laure se laisse tenter par une crêpe à la confiture de lait:
Le tracé:
Max elevation: 4492 m
Min elevation: 3450 m
Total climbing: 3958 m
Fabuleux dépaysement. Et trop bien les photos.
T’es sûr que le viaduc n’est pas de Eiffel ??
Merci pour tes nombreux commentaires…bien que tu ne soies pas non plus écrivainologue ! Aller, bonne route et franches rigolades. Bisous à vous trois
Plein les mirettes. Profitez-en bien, bises à tous les trois, Miche.
Trop mimis au milieu de ces fonds blanchâtres, on vous voit, vous êtes tout noirs … pas épais (on voit que vous ne mangez pas à votre faim) mais on distingue qui est qui 😉
Jolies photos et commentaires très instructifs :))
Ca donne envie quand même.
Fait nous une photo (plusieurs) de la voie lactée stp 😉
Salut Xavier,
Oui je vais en faire quand je retourne dans la pampa, j’espère
Par solidarité, nous mangeons des tomates pointues des Andes qui ont du mal à mûrir sans pourrir, vu le temps.
Avec vos photos, nous voyageons tranquillement de chez nous. Bonnes continuations à vous trois.
Trop beaux 🤩