Lundi 13 juin 2016 :
Ce matin réveil à 5H50, on charge les motos et on part avec le même guide que celui d’hier soir sans avoir pris le petit déjeuné. La route de Mary au poste frontière de Farap est assez abîmée et nous oblige à faire quelques embardées pour éviter les trous. On arrive vers 10H30 au poste frontière. On remontre la paperasse donnée à l’entrée du pays, ils refont leur valse des tampons puis avant de partir ils contrôlent le contenu de nos appareils photo. Tout va bien on n’a pas fait d’espionnage, c’est plus délicat avec les Go-Pro vu qu’il n’y a pas d’écran pour visualiser les photos et vidéos. Ils nous font promettre qu’il n’y a pas de contenu interdit et nous laissent filer. La durée totale des formalités côté Turkmène aura pris environ 1H.
On arrive côté Ouzbèke, ils ont tous l’air de joyeux lurons rigolards. Un médecin prend notre température (sur le front fort heureusement) : RAS. On passe ensuite se faire tamponner les passeports, puis déclaration des biens que l’on importe et surtout on doit présenter tous les médicaments : RAS. On doit décharger les bagages des motos pour les passer aux rayons X : Il faut super chaud (40°C), on en chie mais : RAS. Vers 14H00 on retrouve enfin notre liberté et sans guide!
A la sortie de la douane je change 50€ au taux de 4000 Som/1 €, le taux de change officiel est de 3300 Som/1 €. Un Français rencontré en Iran nous avait prévenu que le change au marché noir était très avantageux mais je me retrouve avec une épaisse liasse de billets de 5000 Som.
On roule jusqu’à Boukhara où j’avais repéré un hôtel pas chère sur Booking, malheureusement n’ayant pas eu internet depuis ces 4 derniers jours je n’ai pas pu repérer son emplacement. Malgré l’aide des autochtones on ne l’a pas trouvé et par 40°C on jette l’éponge et on fini au Grand Bukhoro hôtel mais il est chère : 90$/nuit, on négocie à 160$ pour 2 nuits :
Une fois la température redescendue à 30°C on sort de notre antre. On part roder en ville pour manger, ça fait environ 36H00 que l’on ne s’est rien mis sous la dent! On fait mieux que ceux qui font le ramadan et sans forcer! On va vraiment être bien vu par le Grand Patron.
On mange bien! Une soupe et du poulet grillé avec ail, oignons et coriandre, simple mais bon et de la glace en dessert :
La ville est plutôt sympa, on voit même quelques groupes de touristes! Il y a de la musique et c’est animé. En retournant à l’hôtel on tombe même sur la moto d’un suisse :
A l’hôtel le portier nous propose un taux de change de 5000 Som/1 €!
Le mot de Stéphane : “Quand ce n’est pas l’attention que l’on porte à la conduite et à l’état des routes, c’est la chaleur qui se charge de nous transformer en loques humaines à notre arrivée.”
La vidéo :
Le tracé :
Max elevation: 241 m
Min elevation: 184 m
Total climbing: 688 m
Ah les rues semblent plus animées, ça fait du bien de voir du monde, il en ressort une agréable impression de “bien” vivre.
Effectivement, au restau, les mines des gens ont l’air plus enjouées….mais ce sont peut-être des toutous ! Dans chaque pays traversé, quelle diversité humaine et architecturale, vous y retrouvez votre latin ? J’attends avec impatience des photos de Samarcande. Bises et bon app …..quand vous le pouvez !
Certainement une ambiance moins pesante. Prenez des forces et de l’énergie car la “Pamir Highway” se profile à l’horizon! This road has humbled many egos.
Bises à tous les deux, Miche.
J’ai vu les photos de la Pamir highway, grandiose, grande prudence à vous. Bisous.